Foire aux questions

Foire aux questions

Quelles sont les ressources d’aide en première ligne dans le réseau de la santé au Québec ?

Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF)

Pour trouver un médecin de famille qui accepte de nouveaux patients, vous pouvez vous enregistrer sur la liste d’attente du Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF)

Guichet d’accès à la première ligne (GAP)

Le Guichet d’accès à la première ligne (GAP) permet aux personnes sans médecin de famille d’obtenir un rendez-vous médical ou un service de santé. Pour en bénéficier, il faut :

Comment obtenir un service de santé auprès du Guichet d’accès à la première ligne (GAP)

Si vous n’êtes pas inscrit au GAMF ou que vous n’êtes pas pris en charge par un groupe de médecins, d’autres ressources peuvent vous aider. Consultez les pages :

Vous avez besoin d’aide ?

Centre de prévention du suicide de Québec

Services d’urgence
Pour un problème urgent, vous devez vous rendre à l’urgence.

Composer le 911

Quels sont les organismes de soutien au Québec et ailleurs dans le monde en lien avec le TDAH ?
Quel professionnel de la santé ou de l’éducation consulter ?

Vous désirez consulter un professionnel de la santé ou de l’éducation mais vous avez de la difficulté à vous repérer parmi les différents types de services?

Pour vous aider à faire le point, vous pouvez rencontrer votre médecin, un intervenant au CLSC de votre région ou bien celui d’une ressource communautaire.

Nous vous invitons à explorer les sites des différentes associations et des ordres professionnels suivants pour trouver un service dans votre région et obtenir plus d’informations sur les rôles et les champs d’expertise respectifs à chacune de ces professions :

NOTE : Il n’est pas nécessaire de se procurer une référence d’un médecin pour consulter un professionnel de la santé ou de l’éducation. Certaines assurances peuvent exiger une prescription pour le remboursement des frais d’honoraires.

Quelle est la différence entre la psychologie clinique, la psychologie scolaire et la neuropsychologie ?
À quoi sert un diagnostic?

Pas besoin d’un diagnostic pour apprendre à mieux prendre soin de soi et de ses proches, favoriser son attention, implanter des routines et une hygiène de vie gagnante, améliorer son mode de communication et de leadership, ou apprivoiser la gestion des émotions et du stress. .

Ce sont des stratégies universelles qui peuvent aider tout le monde, quelle que soit la problématique sous-jacente!

Lorsque ces stratégies ne sont pas suffisantes, cela vaut la peine de s’interroger et de pousser plus loin la démarche pour clarifier le diagnostic afin de :

  • Mieux comprendre ce qui se cache derrière les symptômes.
  • Identifier les impacts fonctionnels.
  • Cibler pourquoi et quand intervenir.
  • Prendre des actions spécifiques (dont un traitement pharmacologique, lorsque requis).
Qu’est-ce que la science nous apprend sur le TDAH?

Symptômes
Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental qui entraîne des difficultés à contrôler et à freiner les idées (inattention), les gestes (bougeotte physique) et les comportements (impulsivité). Chez certains, le TDAH peut aussi entrainer une difficulté à moduler les émotions.

Les manifestations du TDAH apparaissent dès l’enfance et peuvent persister à l’âge adulte. Le TDAH entraîner des impacts dans plusieurs sphères de la vie.

Les personnes atteintes vivent des difficultés au quotidien qui peuvent leur nuire à l’école, dans leur travail ou dans leur vie privée en raison des:

  • troubles cognitifs attentionnels (distractibilité, bougeotte des idées, oublis, perte d’objets, désorganisation, éparpillement à la tâche et difficulté à commencer et terminer à temps);
  • difficultés avec la notion et l’organisation du temps mais aussi de l’espace
  • comportements d’agitation et d’impulsivité
  • difficultés à moduler l’intensité de leur réponse émotionnelle (« à fleur de peau », « hypersensible », « la mèche courte »).

Souvent, elles ont appris à composer avec la bougeotte physique et l’ont canalisée dans leur travail ou dans les sports.

Certains se « traitent » avec des psychostimulants en vente libre (caféine, nicotine) ou des drogues de rue? comme le cannabis ou la cocaïne.

En raison des symptômes du TDAH et des impacts de ceux-ci, plusieurs personnes atteintes souffrent aussi d’une faible estime de soi et d’un sentiment de sous-performance chronique.

Dépister le TDAH, comprendre comment son cerveau fonctionne, permet à la personne atteinte et ses proches de mettre en place plusieurs stratégies pour en réduire les impacts (voir section TRUCS).

Quand le TDAH entraine des impacts significatifs malgré ces stratégies, quand le «fardeau compensatoire» est trop lourd, il importe de consulter pour obtenir de l’aide, afin de pouvoir développer son potentiel et réduire le risque de présenter des problématiques associées.

Causes
On ne connaît pas les causes exactes du TDAH.
La génétique joue un rôle important dans la transmission de ce problème.

Le TDAH a une composante héréditaire dans la majorité des cas et peut aussi, plus rarement, être lié à des séquelles d’atteintes neurologiques en bas âge (exemples : la prématurité, une souffrance néonatale ou une maladie neurologique précoce d’origine infectieuse comme la méningite).

Il existe donc des individus mais aussi bien souvent des familles qui se débattent pour réduire l’impact que les symptômes du TDAH entraînent dans leur quotidien.

La façon d’élever un enfant vivant avec le TDAH peut en moduler l’expression et l’évolution. Par exemple, la présence ou l’absence de support et d’aide pour palier à ce trouble peuvent entraîner de l’anxiété, des atteintes de l’estime de soi, et des problématiques de comportement (exemples : opposition, délinquance).

Neurobiologie
Le cerveau des personnes atteintes de TDAH se développe et fonctionne différemment. Certains neurotransmetteurs seraient dysfonctionnels dans le TDAH (dopamine et la noradrénaline).

Pour comprendre les atteintes reliées au TDAH, comparons la circulation de l’information dans le cerveau à un réseau routier. Des études du fonctionnement du cerveau chez les personnes atteintes de TDAH ont mis en évidence un mauvais fonctionnement de zones responsables du contrôle ou de l’inhibition de certains comportements (appelées dans le jargon médical « fonctions exécutives », qui permettent entre autres le « démarrage, le freinage, les changements de direction et la priorisation sur la route »). Il semble que, dans le TDAH, le réseau de transmission de l’information soit défectueux, comme s’il manquait de feux de circulation et de panneaux de signalisation dans le réseau routier et que les voitures n’avaient pas un bon système de démarrage et de freinage. Les études en imagerie cérébrale ont démontré que le cerveau des personnes atteintes de TDAH fonctionne différemment et que certaines de ces différences sont réversibles sous traitement pharmacologique.

Des travaux de recherche ont aussi mis en évidence un retard de maturation dans le développement du cerveau qui peut en partie expliquer pourquoi plusieurs jeunes atteints de TDAH semblent adopter des comportements plus immatures que ceux des autres enfants de leur âge.

Y a-t-il une épidémie de TDAH?

Le nombre de prescription de médicament pour le TDAH grimpe à chaque année.
Y a-t-il une épidémie ?

En fait, le nombre de personnes atteintes de TDAH est relativement stable (environ 5-8 % des enfants et environ 4% des adultes).

De plus en plus de gens sont sensibilisés au fait que le TDAH est un trouble neurodéveloppemental qui peut avoir des impacts importants dans la vie des personnes atteintes.

Le nombre de personnes qui consultent pour un TDAH probable est en croissance.

Nous avons maintenant de meilleurs outils pour identifier et aider ceux qui en souffrent, la conscience publique de ce trouble s’est grandement accrue dans les dernières années.

Par conséquent, les professionnels et le grand public sont plus attentifs au TDAH, le dépistage et l’offre thérapeutique s’intensifient. Dans beaucoup de pays, le nombre de personnes traitées avec la médication TDAH explose.

Plusieurs s’interrogent si des personnes présentant d’autres problématiques qui peuvent entraîner des symptômes apparentés au TDAH ne reçoivent pas une approche thérapeutique appropriée par erreur diagnostique.

Comme plusieurs éléments peuvent mimer le TDAH ou en empirer les symptômes, il est important de bien se renseigner, de faire une démarche diagnostique adéquate auprès d’un professionnel qualifié et de bien cibler les objectifs de traitement pour pouvoir mettre en place les stratégies gagnantes pour mieux vivre avec son TDAH.

Quel est le processus d’évaluation du TDAH?

Toute personne qui a de la difficulté à se concentrer ou a la bougeotte ne souffre pas nécessairement d’un TDAH pour autant.

Beaucoup d’autres pathologies médicales et psychiatriques et plusieurs situations psychosociales difficiles peuvent entraîner des problèmes qui ressemblent au TDAH ou qui peuvent le compliquer.

L’évaluation diagnostique suit un processus clinique qui permet de mesurer l’intensité des symptômes et de leurs impacts mais aussi de dépister les problématiques qui peuvent mimer le TDAH ou l’aggraver.

Il n’existe pas de test sanguin, d’imagerie médicale ou de tests neuropsychologiques qui peuvent confirmer ou éliminer un diagnostic de TDAH. La démarche diagnostique doit être faite par un clinicien qui connait bien le TDAH.

L’évaluation diagnostique se fait grâce à un entretien clinique au cours duquel le clinicien recherche les symptômes spécifiques du TDAH, en vérifie les impacts fonctionnels, recherche les problèmes qui peuvent ressembler au TDAH (diagnostic différentiel) ou le compliquer (troubles associés, aussi appelés «comorbides» dans le jargon professionnel).

Pour les plus grands, il faut non seulement explorer la présence des symptômes dans l’enfance mais aussi leur persistance au moment de la consultation.

Le clinicien doit vérifier avec l’individu (et ses proches en autant que possible) le degré d’impact dans son fonctionnement pour cibler les stratégies thérapeutiques, ce qui permet de décider de la nécessité et du choix d’un traitement.

La recherche de problèmes et de maladies associés est essentielle pour établir un plan de traitement personnalisé et efficace.

L’examen neuropsychologique permet de mieux qualifier et quantifier les atteintes cognitives, pour permettre de travailler celles-ci spécifiquement en thérapie, ou pour confirmer ou éliminer d’autres diagnostics possibles.

Cependant, les tests neuropsychologiques ne permettent pas à eux seuls de faire le diagnostic (il n’y a pas de test spécifique au TDAH).

Il existe des questionnaires qui permettent de quantifier l’intensité ou l’impact fonctionnel des symptômes et d’ainsi mesurer le degré de sévérité du TDAH. Certains questionnaires peuvent être remplis par la personne atteinte et ses proches alors que d’autres nécessitent une formation particulière et sont administrés par des professionnels.

Il importe d’aller au-delà du constat du symptôme pour se questionner sur son origine. Quelqu’un peut être distrait, agité ou impulsif pour de nombreuses raisons sans que ce soit d’emblée dû au TDAH.

Quelles sont les approches thérapeutiques recommandées dans le TDAH?

Le TDAH peut prendre différents visages et avoir des impacts dans plusieurs sphères de vie. Les types de traitements proposés visent à diminuer l’intensité  des symptômes et améliorer le fonctionnement de la personne atteinte afin de lui permettre d’avoir accès à son plein potentiel. Il est impressionnant de constater comment les traitements et les techniques d’adaptation peuvent aider à réduire les handicaps associés à cette problématique. Voici quelques ressources utiles à connaitre :

La Canadian ADHD Resource Alliance (CADDRA), a aussi a établi des lignes directrices canadiennes concernant le processus diagnostique et les traitements du TDAH. Le contenu est révisé périodiquement et est disponible en ligne.

Bien connaître le TDAH est essentiel pour mettre en place les stratégies efficaces pour mieux vivre avec le TDAH.

Le traitement du TDAH commence d’abord par la confirmation du diagnostic et l’enseignement qui suit. Il est essentiel que la personne atteinte et ses proches comprennent ce qu’est le TDAH. Souvent, juste le fait de “comprendre enfin” est un grand soulagement.

Plusieurs options de traitements pharmacologiques ont été démontrées efficaces

Quand les symptômes de TDAH demeurent problématiques malgré des stratégies adaptatives, une médication peut être offerte, intégrée à une approche multimodale. Le médecin doit alors tenir compte de la présence, s’il y a lieu, d’autres problématiques associées.

En général, les médicaments pour le TDAH sont bien tolérés. Il est important de trouver un bon équilibre entre les effets thérapeutiques (primaires) versus les effets indésirables (secondaires).

La médication agit un peu comme une paire de lunettes biologiques permettant d’améliorer la capacité du cerveau à faire le focus. Elle favorise une meilleure transmission de l’information, comme si on ajoutait des agents de circulation aux intersections stratégiques et qu’on améliorait les systèmes de démarrage et de freinage des voitures.

LES TRAITEMENTS DÉCRITS CI-APRÈS SONT CEUX DISPONIBLES ACTUELLEMENT AU CANADA ET DOIVENT ÊTRE PRESCRITS SOUS SUPERVISION MÉDICALE.

Le traitement pharmacologique standard du TDAH consiste en la prise de psychostimulants à base d’amphétamines ou à base de méthylphénidate. Certains médicament non psychostimulants sont aussi disponibles. Les types de médicaments approuvés pour le TDAH ainsi que les noms des produits peuvent différer selon les régions du globe.

Quel que soit le médicament utilisé, l’ajustement des doses doit être progressif et sous surveillance médicale. Lorsque la bonne posologie est atteinte, la réponse clinique est notable en dedans de quelques jours pour les psychostimulants et dans un délai d’une à plusieurs semaines pour les non psychostimulants.
Certains produits ont une action plus courte, d’autres agissent toute la journée. Pour résumer ces informations, vous trouverez ici un Aide-mémoire médicaments TDAH-Québec , un Aide-mémoire médicaments TDAH-Canada et un lien vers les tableaux de CADDRA.

Ces traitements pharmacologiques ont une efficacité démontrée dans le TDAH. Certaines personnes vont avoir une meilleure réponse thérapeutique avec un produit plutôt qu’un autre. Ces produits sont généralement bien tolérés. Cependant, tous les médicaments peuvent entraîner des effets secondaires. Informez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien quant aux traitements envisagés.

S’il y a présence d’un trouble de l’humeur ou d’un trouble anxieux surajouté, celui-ci doit être considéré dans le plan de traitement. Les psychostimulants peuvent aggraver certains troubles anxieux. En présence d’un TDAH compliqué d’une dépression ou d’un trouble anxieux, le médecin mesure le degré de chacune des problématiques pour aborder le plan de traitement selon la hiérarchie de celle qui est la plus sévère en premier.

Est-ce que tous les professionnels qui portent le nom de docteur peuvent prescrire un médicament pour le TDAH?

Le titre de docteur n’est pas réservé aux médecins. Ceci peut parfois devenir confondant.

Le terme « Docteur » est utilisé pour toute personne qui a complété un diplôme de doctorat dans une discipline donnée (ex. : docteur en médecine, docteur en psychologie). Il ne faut pas confondre médecin et docteur.

Au Canada, les seuls professionnels autorisés à pouvoir prescrire les médicaments pour traiter le TDAH sont les médecins généralistes et les médecins spécialistes ainsi que, au Québec, les infirmières praticiennes en santé mentale.

NOTE : Selon la loi canadienne qui régit les médicaments, les psychostimulants sont classés parmi les produits dits «contrôlés». La prescription de ces produits n’est pas transférable d’une pharmacie à l’autre, même quand la nouvelle pharmacie est de la même bannière. Il est donc essentiel d’obtenir une nouvelle prescription de la part de son médecin si la personne doit changer de pharmacie.

Quelle est la place des tests génétiques dans le choix du médicament pour traiter le TDAH?

Le concept de pouvoir se baser sur un test génétique pour faire un meilleur choix de médicament est attrayant à l’esprit.

Cependant, cette approche n’est pas actuellement recommandée par les experts car aucune recherche scientifique n’a mis en évidence à date la valeur ajoutée d’un bilan génétique dans le choix d’un traitement pharmacologique dans le TDAH.

Quelle est la place du neurofeedback et de l'entrainement cognitif parmi les stratégies d'intervention pour les personnes avec TDAH ou TSA?

Lignes directrices canadiennes en TDAH

Résumé : L’entrainement cognitif et le neurofeedback ne sont PAS recommandées comme approche thérapeutique du TDAH en dehors d’un cadre de recherche.

Lignes directrices NICE pour le Trouble du spectre de l’autisme TSA

Résumé : L’entrainement cognitif et le neurofeedback ne sont PAS recommandées comme approche thérapeutique du TSA.

American Academy of Pediatrics :
Neurofeedback, Hypnotherapy, and Guided Imagery

Résumé : “The studies on the use of neurofeedback to date have been criticized for lacking the appropriate controls or the random assignment of test subjects to the treatment or sham treatment groups. It should also be pointed out that neurofeedback treatment is an expensive approach to treating ADHD.”

Avis de l’Ordre des psychologues du Québec sur le biofeedback et le neurofeedback à l’attention de l’office des professions du Québec (15 avril 2016)

Quelles sont les recommandations suite à un traumatisme craniocérébral léger (TCCL) – commotion cérébrale?

Si vous ou un de vos proches a subi un traumatisme craniocérébral léger (TCCL), nous vous recommandons de consulter les documents suivants pour vous guider :

Recommandations de l’INESSS https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/Traumatologie/INESSS_Depliant_TCCL_INESSS.pdf

Coffre à outils : Commotions cérébrales
De l’association des médecins du sport et de l’exercice
https://aqmse.org/outils-pratiques/coffre-a-outils-commotions-cerebrales/

Coordonnées
Québec, Saint-Augustin-de-Desmaures 3679 rue de l'Hêtrière, Local 120, G3A 1X1
581 741-7010

Services spécialisés multidisciplinaires d’évaluation et d’intervention pour enfants, adolescents et adultes. TDAH et/ou problématiques reliées.

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